ACHTER/AF
© Koen Broos

Pouvons-nous déjà regarder en arrière ou est-il encore trop tôt ?

Pouvons-nous déjà regarder en arrière ou est-il encore trop tôt ? Pouvons-nous déjà nous réconcilier un tant soit peu avec nous-mêmes ? Et est-ce une bonne idée de regarder en arrière ? Est-ce qu'on peut regarder en arrière tout en avançant ? Préférons-nous fantasmer sur ce qui est à venir, plutôt que de nous souvenir de comment c'était avant ? ACHTER/AF clôture une saison de reprises et de regards en arrière sur les 30 ans d'existence de De KOE. Dans ACHTER/AF nous ne revenons pas seulement sur nous-mêmes, mais aussi sur le regard rétrospectif.

ACHTER/AF est le spectacle d'après le spectacle. Un spectacle sur le soulagement et la fatigue remplie de satisfaction, mais aussi sur la haine de soi et les occasions ratées. Un spectacle sur les trajets nocturnes pour rentrer à la maison, tiraillé entre « pourquoi je fais ça, en fait ? » et « voilà donc pourquoi je le fais ». Une pièce entre jovialité éméchée et silence embarrassé.

ACHTER/AF est une soirée bien remplie, exubérante et intime comme un night-club juste avant la fermeture, avec des invités attendus ou non, des privautés souhaitées ou non, une présentation de livre au début et des larmes de crocodile à la fin. Une soirée pleine de souvenirs et de reprises, de confessions et de conférences, d'anciennes amours et de vieilles chansons, de vieux projets et d'anciennes douleurs. Le tout mêlé au récit de plus en plus alambiqué de ce que, en fait, nous avons voulu dire toutes ces années.

ACHTER/AF est un bis permanent. Dans ACHTER/AF nous ne faisons que des concessions.

Trailer
Teaser

De et avec Natali Broods, Peter Van den Eede en Willem de Wolf
Régie technique et lumière Bram De Vreese
Production de KOE
Avec l'appui des Autorités flamandes

« Avec les clins d'œil qui s'imposent et sans prise de tête, mais aussi avec une bonne dose d'arrogance, tant le livre que le spectacle de théâtre dérivé tentent d'inscrire De Koe dans l'histoire (du théâtre). » ≤(Filip Tielens, ‹De Standaard›)≥ « À recommander à tous ceux qui aiment le travail spirituel, non conformiste, postmoderne de De Warme Winkel, Wunderbaum et assimilés. » ≤(Ron Rijghard, ‹Cultuurgids NRC Handelsblad›)≥ « Ce spectacle fait penser au guignol : les poupées se tapent impitoyablement dessus, mais leurs têtes de bois leur évitent les conséquences. Les moments dramatiques deviennent ainsi hilarants. Ramses Van den Eede, le fils de, égaye la charade avec des combinaisons astucieuses de batterie, claviers et saxo. » ≤(Pieter T’Jonck, ‹Theaterkrant›)≥